Critique

 

Dark horse (Dagur Kari)

note: 5L'insouciance à l'épreuve de la société Julien - 23 mai 2019

De nos jours à Copenhague, Daniel est un jeune homme bohème qui peine à trouver sa place. Artiste grapheur, il gagne sa vie tant bien que mal en réalisant sur des murs les déclarations d’amour qu’on lui commande. Car entre son propriétaire, ses dettes, les contraventions qu’il accumule, les services sociaux et fiscaux qui lui courent après, Daniel ne parvient pas à respecter les normes sociales. Pour ne rien arranger, sa dyslexie le met en grandes difficultés. Rêveur, il partage une grande partie de son temps avec Papy, ami candide qui s’acharne à devenir arbitre de football. Son quotidien est bouleversé lorsqu’il s’éprend d’une jeune boulangère, Francesca, tout aussi décalée que lui...
Outre l’incongruité de ses dialogues et la richesse de ses détails, Dark Horse est esthétiquement un beau film. Le choix du noir et blanc, les plans et la bande originale mettent en valeur la poésie du réalisateur Dagur Kari. Sur le thème de l’entrée dans l’âge adulte, entre mélancolie et aspiration à la maturité, Dark Horse livre un agréable moment de légèreté.

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