Critique

 

Moonlight (Barry Jenkins)

note: 5Oscar 2017 du meilleur film Karine - 17 novembre 2017

A Miami, dans les années 1980, Chiron tente de grandir, entre les coups qu'il reçoit à l'école et sa mère, qui s'enfonce peu à peu dans la drogue. Le jeune homme est en train de découvrir qu'il est homosexuel et a du mal à l'assumer. Seul son ami Kevin parvient à lire dans l'esprit de Chiron comme dans un livre. Alors que sa mère l'abandonne à cause de son addiction au crack, Chiron se trouve des parents de substitution avec Teresa et Juan, un dealer. Le couple l'encourage à accepter son identité, sans se conformer aux conventions de la masculinité et de la sexualité.
Moonlight est le premier Oscar du meilleur film dont le héros est gay et dont le casting est entièrement afro-américain. La grande délicatesse avec laquelle Barry Jenkins met en scène la violence sociale fait toute l'originalité de ce film. On ne s'attend pas, en effet, à autant de douceur et de poésie dans un milieu habituellement viril et agressif.
Moonlight est un film à la fois âpre et émouvant, à l'esthétique très soignée.

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