Critique

 

J'ai toujours aimé la nuit (Patrick Chamoiseau)

note: 4La Martinique, bien loin de la carte postale Karine - 19 juillet 2018

Fort-de-France, un vendredi 13… Lors de sa dernière nuit de service actif, un commandant de police est enfermé seul avec un tueur en série, qui, depuis des heures, pointe son arme sur lui. Et, depuis des heures, l’officier écoute l’incroyable confession de celui qui se surnomme «l’archange de la mort».
Ce polar se déroule à huis clos et se présente sous la forme d’un long monologue ; en parallèle, le policier se remémore sa carrière et les indices qui l’ont lancé sur la trace de ce tueur atypique. Ce dernier s’exprime en effet dans un style très recherché, agrémenté de phrases latines et de références à Saint-John Perse ou Aimé Césaire. Il dresse un portrait plutôt sombre de la Martinique d'aujourd'hui, se désolant de l'attitude de la jeunesse, de son langage, de son addiction au virtuel.
Le premier roman policier de Patrick Chamoiseau, théoricien de la créolité et Prix Goncourt en 1992 pour Texaco, est avant tout une réflexion sur la perte de l’identité martiniquaise et sur le rôle que jouent l’éducation et la transmission dans le maintien d’une culture.

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